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SKY © LABOFACTORY: Jean-Marc Chomaz, Laurent Karst, Filippo Fabbri, Greg Louis / ESSS, assistés par Antoine Garcia, Eunyoung Lee et par Coralie Betbeder dans le cadre du Modal de l’école polytechnique puis dans le cadre de l’événement Behavioral Matter, au Centre Georges Pompidou en février 2019.

SKY interroge notre relation et notre responsabilité par rapport aux phénomènes naturels qui se déroulent dans le ciel, tels que la genèse et l'écoulement des nuages, la dynamique du vent, la formation et la condensation de vapeur d'eau, l'absorption, la transmission, la réfraction et la diffraction de la lumière. Ces phénomènes sont matérialisés par une couche de brume animée par des formes mobiles et éphémères, spectrales et mucilagineuses dans un paysage insolite. En effet, l'installation transpose les phénomènes naturels en inversant le sens de lecture. Par exemple, la lumière ne vient pas d'en haut, mais du sol et la masse nuageuse se déplace le long d'une ligne étroite, accentuant la perception de mouvement et de vitesse. Ainsi, l'espace imaginaire qui se déploie, est plus musical que chorégraphique. La brume se comporte alors comme un matériau sonore fait de textures et de rythmes. Cette substance, dont la matérialité est incertaine, change de texture et se déplace en réponse aux mouvements du public autour de l’installation. Le matériau sonore est alors structuré autour de deux pôles principaux : un pôle organique, à connotation positive, et un pôle industriel, à connotation négative. L'intervention humaine interfère sur la polarisation de la matière sonore en synchronisation avec le comportement du brouillard, transcrivant ainsi différentes combinaisons d'actions humaines positives et négatives. SKY est alors conçu pour offrir une expérience sensorielle complexe, allant de la contemplation esthétique pure à la compréhension participative empathique et au questionnement des interactions entre l’homme et la nature.

SKY questions our relationship and responsibility towards natural phenomena in the sky, such as cloud formation and flow, wind dynamics, water vapour formation and condensation, absorption, transmission, refraction and diffraction of light. These phenomena are materialised by a layer of mist animated by mobile and ephemeral, spectral and mucilaginous forms in an unusual landscape. Indeed, the installation transposes natural phenomena by reversing the reading direction. For example, light does not come from above, but from the ground and the cloud mass moves along a narrow line, accentuating the perception of movement and speed. Thus, the unfolding imaginary space is rather musical than choreographic. The mist then behaves like a sound material made of textures and rhythms. The substance, whose materiality is uncertain, changes texture and moves in response to the movements of the public around the installation. The sound material is structured around two main poles: an organic pole, with a positive connotation, and an industrial pole, with a negative connotation. Humans interfere on the sound matter by polarising it in synchronisation with the behaviour of the fog, thus transcribing different combinations of positive and negative human actions. SKY is then designed to offer a complex sensory experience, ranging from pure aesthetic contemplation to empathic participatory understanding and questioning of the interactions between man and nature.

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